L'Iran rejette l'allégation d'ingérence dans l'élection présidentielle américaine
Taghrib (APT)
La mission permanente de l'Iran auprès de l'ONU a rejeté les allégations "malveillantes et dangereuses" soulevées par les responsables américains de la sécurité nationale selon lesquelles Téhéran tenterait d'influencer l'élection présidentielle américaine.
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Dans un message sur son compte Twitter jeudi, le porte-parole de la mission iranienne à l'ONU, Alireza Miryousefi, a rejeté les remarques du directeur du renseignement national américain John Ratcliffe qui a affirmé que l'Iran et la Russie avaient obtenu des informations sur l'inscription des électeurs dans le but de saper la confiance dans les sondages de 2020.
Le diplomate iranien a déclaré que les Etats-Unis essayent désespérément de remettre en question le résultat de leurs propres élections.
"Contrairement aux Etats-Unis, l'Iran n'interfère pas dans les élections des autres pays. Le monde a été témoin des tentatives désespérées des Etats-Unis de remettre en question le résultat de leurs propres élections au plus haut niveau", a ajouté Miryousefi.
"Ces accusations ne sont rien de plus qu'un autre scénario pour saper la confiance des électeurs dans la sécurité des élections américaines, et sont absurdes. L'Iran n'a aucun intérêt à interférer dans l'élection américaine et n'a aucune préférence pour le résultat. Les Etats-Unis doivent mettre fin à leurs accusations malveillantes et dangereuses contre l'Iran", a souligné le porte-parole.
Lors d'une conférence de presse au siège du FBI, M. Ratcliffe a affirmé que l'Iran était séparément à l'origine d'une série de courriels de menace dont il a été découvert qu'ils avaient été envoyés cette semaine aux électeurs démocrates et qui, selon lui, étaient "conçus pour intimider les électeurs, inciter à l'agitation sociale et causer des dommages" au président américain Donald Trump.
Le 3 novembre, les électeurs américains décideront si le républicain Trump restera à la Maison Blanche pendant quatre ans ou si son rival démocrate, Joe Biden, prendra ses fonctions.
Dans un discours prononcé mercredi, le président iranien Hassan Rouhani a déclaré qu'il n'importait pas à Téhéran de savoir qui remporterait la prochaine élection présidentielle aux États-Unis car la Maison Blanche devra se soumettre à la nation iranienne.
