Lors de cette réunion, Ali Asghar Khaji et le fonctionnaire suédois ont passé en revue les derniers développements, la situation au Yémen et la situation difficile causée par l'épidémie de Covid-19 au Yémen, les moyens de résoudre les problèmes existants et les possibilités d'envoyer de la nourriture et des médicaments au peuple yéménite.

Les deux parties ont souligné la nécessité de trouver une solution politique pour mettre fin à la guerre au Yémen par le biais de pourparlers yéménites.

Khaji a qualifié les bombardements et les attaques militaires contre le peuple opprimé du Yémen et son siège d'actes inhumains et contraires aux principes et règlements internationaux et a exhorté la communauté internationale à mettre fin à cette situation.

Le sous-secrétaire général aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d'urgence, Mark Lowcock, a annoncé le 16 septembre que le spectre de la famine est revenu au Yémen.

Il a noté que l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis n'ont pas respecté leurs engagements.

Depuis début 2015, Riyad et une coalition de ses États vassaux sont engagés dans une campagne militaire contre le Yémen, dans une tentative futile de réinstaller un gouvernement favorable aux Saoudiens dans ce pays.

La guerre soutenue par l'Occident, qui s'est accompagnée d'un blocus paralysant du Yémen, a tué des dizaines de milliers de personnes et a affligé la nation déjà la plus pauvre de la péninsule arabique de la "pire crise humanitaire du monde", selon l'ONU.

Soutenu par les forces armées et les groupes populaires alliés, le mouvement Houthi a défendu le Yémen contre l'offensive menée par les Saoudiens.