L'émissaire iranien déclare nulle et non avenue la revendication des Etats-Unis

Dans un tweet publié dimanche, Takht Ravanchi a écrit : "La fausse "date limite" illégale des Etats-Unis est arrivée et repartie".

"Les États membres du Conseil de sécurité des Nations unies continuent de soutenir que les États-Unis ne participent pas au JCPOA, et que leur revendication de "retour en arrière" est donc nulle et non avenue", a-t-il ajouté.

"Les Etats-Unis sont toujours en violation du JCPOA et la résolution 2231 - nager contre les courants internationaux ne fera que les isoler davantage", a-t-il déclaré.

Son tweet est venu en réponse aux affirmations des responsables américains selon lesquelles les sanctions que le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) avait l'habitude d'imposer à l'Iran mais qui ont été levées par la suite après la signature du Plan d'action global conjoint (PAGC) sont de retour.

En vertu de l'accord nucléaire de 2015 que l'Iran a conclu avec six grandes puissances - le Royaume-Uni, la Chine, la France, l'Allemagne, la Russie et les États-Unis - l'embargo des Nations unies sur les armes conventionnelles doit expirer le 18 octobre.

Les États-Unis, qui ont abandonné cet accord en mai 2018, ont déclaré qu'il avait déclenché un "retour en arrière", ou une reprise, de toutes les sanctions de l'ONU contre l'Iran, y compris l'embargo sur les armes, qui prendrait effet à 20 heures samedi soir (00:00 GMT dimanche).

Les autres parties à l'accord nucléaire et la plupart des membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont déclaré que les États-Unis n'avaient pas le droit de réimposer les sanctions de l'ONU et que cette décision n'avait aucun effet juridique.