Date de publication6 Apr 2020 - 16:00
Code d'article : 457742

Washington a pu créer la divergence entre la Russie et l'Italie

Taghrib (APT)
Le ministère italien des Affaires étrangères a dénoncé le récent communiqué du ministère russe de la Défense.
Washington a pu créer la divergence entre la Russie et l
Il y a quelques semaines, la Russie a envoyé ses spécialistes militaires en Italie ainsi que du matériel médical et des équipements de protection. Pour ce faire, la partie russe a été critiquée non seulement par les médias locaux, mais aussi par le ministère italien des Affaires étrangères qui a recommandé au ministère russe de la Défense de veiller à ce qu’il dit quant à l’Italie.

Le journaliste italien Jacopo Iacoboni a rédigé un article qui se concentre sur les militaires russes étant aux prises avec Covid-19, ainsi que sur les soins médicaux, fournis par la Russie, que le journaliste italien qualifie d’« inutiles à 80 % ».

À cet article, Moscou a réagi, le 2 avril 2020, par une déclaration officielle, publiée par le porte-parole Igor Konachenkov, sur la page Facebook du ministère russe de la Défense. Dans cette déclaration, le général Konachenkov réaffirme que « le journal italien La Stampa tente, depuis deux semaines, de discréditer la mission des Russes, mobilisés pour aider les Italiens dans les moments difficiles ».

« Malgré les accusations de La Stampa, les experts russes continueront de prêter main-forte aux habitants de Bergame et ses environs pour sauver la vie des citoyens italiens », a-t-il ajouté.

Le général russe a souligné qu’aucune rhétorique agressive n’empêcherait les Russes d’accomplir leur mission.

« Pour être clair : un mauvais sou revient toujours », a souligné Konachenkov.

Les derniers mots du général russe ont été perçus comme une menace par des politiciens proches de La Stampa.

« On ne peut que remarquer le ton inapproprié de certaines expressions. La liberté d’expression et d’opinion est la principale valeur de notre pays », a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères Luigi Di Maio.

C’est ainsi que Rome a officiellement critiqué la Russie non seulement pour ses aides humanitaires, mais aussi pour des menaces qui, selon les diplomates italiens, constituent une ingérence directe dans les intérêts de l’Italie.

D’autre part, les Américains, auxquels a fourni la Russie une importante quantité d’aides médicales dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, ont déclaré qu’il ne fallait pas faire confiance à la Russie.  

 L’atterrissage d’un avion russe aux États-Unis, ayant à son bord des cargaisons de masques médicaux et de médicaments, a provoqué une vive réaction des Américains qui ont exprimé leur opinion, majoritairement négative, sur les réseaux sociaux.

Le coronavirus est une occasion rêvée. Les pays, les uns après les autres, se lancent dans une course à la surveillance et au contrôle total, donnant corps à Big Brother. Mais l’Iran islamique, fort de son histoire millénaire, indique un autre chemin possible conduisant doucement, mais sûrement au bout du tunnel : celui de la liberté individuelle...
Dans la foulée, Brett McGurk, ancien envoyé spécial des États-Unis pour la Coalition internationale en Irak et en Syrie, a publié, sur son compte Twitter, une vidéo montrant l’atterrissage d’un avion russe : « Il n’y a rien à voir. C’est juste qu’un avion militaire russe a atterri à l’aéroport Kennedy avec 60 tonnes de médicaments pour soutenir les Américains dans la lutte contre la Covid-19 lorsque notre propre gouvernement s’est retiré du rôle de premier plan de l’Amérique dans les crises mondiales ».

Les commentaires négatifs des citoyens américains vis-à-vis de l’aide russe sont surprenants, car la Russie a fourni une importante assistance médicale aux États-Unis, malgré les différends politiques et militaires entre les deux pays.

À noter que les États-Unis sont parmi les pays les plus touchés par le coronavirus.
https://taghribnews.com/vdcdo50oxyt0k56.4a2y.html
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