Date de publication28 Mar 2020 - 14:04
Code d'article : 456635

Le Bénin est le cible des Occidentaux pour son pétrole

Taghrib (APT)
On parle d'un Bénin pétrolier de plus en plus. Alors que le gouvernement de Patrice Talon a fait la peau dure face aux ingérences US dans les élections et ne s’est pas laissé faire devant les tentatives atlantistes de faire passer une opposition pro-occidentale, la nouvelle stratégie franco-US a déjà commencé et c’est maintenant avec la fameuse bannière d’une lutte antiterroriste que les forces occidentales tenteraient de déstabiliser le pays.
Le Bénin est le cible des Occidentaux pour son pétrole
Le président Talon tient bon. La découverte du pétrole ne pourrait que de compliquer davantage sa tâche.

En 2006, le gouvernement béninois, soucieux de la diversification de ses recettes a ouvert des négociations avec de nombreuses entreprises étrangères du secteur. La société américaine Kosmos Energy, déjà présente dans l’offshore de plusieurs pays du golfe de Guinée, a été la première à manifester son intérêt pour l’offshore béninois. La firme américaine a surtout recueilli d’importantes données sismiques en offshore. D’autres compagnies comme le nigérian South Atlantic Petroleum (Sapetro), l’anglo-néerlandais Royal Dutch Shell, le brésilien Petrobras, puis Hunt Oil et Oranto, NS Oil, Elephant Oil et Signet Petroleum entre autres, ont démarré des activités d’exploration dès 2008. Des travaux répartis sur les blocs 1 et 4 au sud-est de Cotonou.

Le bloc B pourrait, selon les campagnes précédentes menées dans la zone, abriter une réserve de plus de 200 millions de barils. Il est situé à l'ouest de Cotonou, dans la baie du Dahomey ; une zone où aucun puits n’a été foré jusqu’à ce jour. Il couvre une superficie de 4590 km² et s’étend jusqu’à la frontière avec le Togo.

Selon le site d’information Bénin Plus, des suintements de pétrole et de gaz ont été enregistrés dans des puits d’eau situés dans le bloc. Ainsi, au nord-est de la région, il a été signalé la migration du pétrole à la suite d’une stratigraphie du bloc B. Il y aurait sur place une couche épaisse de grès fluvio-deltaïques du Turonien, selon la firme de géophysique française CGG qui ajoute que la zone pourrait abriter plus de pétrole que prévu.
https://taghribnews.com/vdcds90okyt0k96.4a2y.html
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