Date de publication26 Mar 2020 - 17:07
Code d'article : 456437

La huasse des faits de la cybermalveillance en Occident

Taghrib (APT)
Depuis que plusieurs gouvernements ont pris des mesures de confinement et de distanciation sociale [ou de confinement] face à l’épidémie de covid-19, il a été constaté une hausse sensible des faits de cybermalveillance, visant notamment à dérober, par hameçonnage, les informations personnelles de personnes confinées poursuivant leur activité professionnelle grâce au télétravail.
La huasse des faits de la cybermalveillance en Occident
De faux sites de ventes de masques chirurgicaux, de gel hydroalcoolique ou encore de téléconsultation médiale ont aussi été mis en ligne. Sans oublier les faux appels aux dons et les infox.

En France, le site cybermalveillance.gouv.fr, qui vient en aide aux victimes de tels actes, a reçu 400% de demandes d’assistance en plus et a vu son trafic décuplé dès le 17 mars, soit 24 heures après l’annonce du président Macron relative aux mesures de confinement.

À la tête du groupe SecDev, Rafal Rohozinski, a observé un phénomène identique au Canada. « La situation actuelle représente une énorme occasion à saisir pour les escrocs en ligne » car les « systèmes informatiques du gouvernement fédéral et des entreprises n’ont jamais été conçus pour soutenir une migration soudaine et massive du personnel du bureau vers la maison », a-t-il expliqué à Radio Canada.

« L’ouverture que cela crée pour ceux et celles qui veulent semer le chaos à l’aide de rançongiciels et de maliciels est très, très significative. Et je ne crois pas du tout que la société soit prête pour cela », a-t-il ajouté.

Cela étant, certaines attaques sont plus élaborées que d’autres. Ainsi, la semaine passée, les experts en cybersécurité de la société DomainTools ont mis en garde contre une application Android qui, assurant donner un suivi des personnes infectées par le coronavirus, verrouillait le téléphone de l’utilisateur avant de lui demander un paiement en bitcoins en échange d’un code.

Ce mode opératoire reposant sur « rançongiciel » a récemment été utilisé contre des collectivités territoriales françaises. En effet, la Métropole Aix-Marseille-Provence et la ville de Marseille en ont fait les frais peu avant le premier tour des élections municipales. Trois jours plus tard, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information [ANSSI] a publié un rapport sur cette attaque, estimant qu’elle semblait « compatible avec un acteur opportuniste motivé par un but lucratif. »
https://taghribnews.com/vdcds90o5yt0ko6.4a2y.html
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