Date de publication25 Feb 2020 - 15:53
Code d'article : 452743

Le régime israélien a levé les bras

Taghrib (APT)
Le régime israélien a envoyé un de ses agents au Qatar pour finir les attaques des Palestiniens de Gaza.
Le régime israélien a levé les bras
Israël avait dépêche le chef du Mossad au Qatar pour obtenir une trêve à Gaza, trêve propre à propulser Netanyahu à la tête de l'exécutif. C'est désormais fichu : la mort en martyr de deux combattants de la Résistance palestinienne, lors d'une frappe dans la nuit de dimanche à samedi en Syrie,  a sonné le glas de ce peu ingénieux projet.  Ce samedi après midi, une nouvelle salve de missiles s'est abattu sur Sderot et Ashkelon, à peine 12 heures après une première salve de 20 missiles du Jihad islamique tirée contre ces mêmes colonies qui a poussé Benni Gantz à annuler ses meetings. Pour l'heure les colons devront réfléchir deux fois avant de glisser leur bulletin de vote en faveur de Netanyahu dans les urnes vu l'ampleur que risque de prendre d'ici quelques heures cette nouvelle escalade.

Ynet reproche à Tel-Aviv cette folie, en se référant à un analyste israélien qui évoque que tout donne à croire que la fin de la stratégie dite "la bataille entre les guerre" est proche. Au fait, " la confiance accrue de l'Iran", ajoutée "au refus de Washington d'assumer son rôle de protecteur d'Israël " et ce, en plus d'une Russie qui ne cesse d'élargir son influence en Syrie" pousserait en tout logique à ce que Tel-Aviv mette une croix sur sa "bataille entre les guerres" qui alimente la campagne électorale des partis, dit l'article paru dans les colonnes d'Al-Monitor. 

Dans un article publié sur le site web du journal américain, al-Manitor, Ben Caspit,  proche des milieux politico-sécuritaires en Israël a indiqué que la poursuite de la "bataille entre les guerres" revient à provoquer une "confrontation globale" contre l'Iran d’une part et l'armée israélienne d’autre part, conflit d'usure propre à modifier davantage le rapport des forces en faveur de l'Iran .

« Cette bataille, que l'armée israélienne a baptisé  " bataille entre les guerres", a commencé il y a 3 ans. Elle a fixé comme principal objectif d'empêcher la présence iranienne en Syrie et de mettre fin à la présence du Hezbollah. Trois en plus tard, le HEzbollah est inclus dans l'armée syrienne qui se trouve aux portes de la Galilée et qui bénéficie non seulement de la protection russe mais aussi des missiles de haute précision made in Iran. C'est un danger de premier ordre pour  les colons israéliens, surtout quand on sait qu'Israël sans le soutien étranger ne saurait préserver sa profondeur stratégique"

Et Ben Caspit de poursuivre :" Cette bataille entre les guerres passait à ses débuts sous silence jusqu'à ce que le commandant de l'armée de l'air et le chef d'état-major, tout comme le Premier ministre ont décidé de la revendiquer et de faire des annonces publiques presque après chaque attaque. Non seulement en Syrie mais aussi en Irak, ils ont été trop loin, croyant pouvoir toujours compter sur la patience de l'adversaire. Or le statut quo ne peut durer, la "bataille entre les guerres"ayant fait son temps même si Netanyahu continue dangereusement à en tirer un bénéfice électorale. Les informations faisant état d'attaques israéliennes contre des convois d'armes ou des sites iraniens en Syrie tendent à disparaître et Israël en est désormais à se vanter de la liquidation des commandants de Gaza en Syrie, ce qui revient à dire qu'il en est incapable sur le champ de bataille.  

L'analyste israélien a également expliqué que les données sur le terrain ne mentent pas, puisque des sources militaires israéliennes de haut rang croient que la bataille entre les guerre est trop risquée et ce pour plusieurs raisons : " la première réside dans la multiplication et la diversification des opérations iraniennes en Syrie et au Liban, ce qui s'illustre rien qu'à travers la bataille d'Idlib. Avant cette bataille on croyait les pro iraniens actifs à Deir ez-Zor, ils viennent de prouver leur combativité à Alep et à Idlib. Quand au Liban, notre dernière guerre remonte à il y a 14 ans, c'est-à-dire en août 2006 et cette longue période suffit pour nous réserver des surprises. A ceci s'ajoute le comportement russe. La Russie de Poutine est devenus un problème pour Israël car elle le bloque partout en Syrie et sans considération. Mais le plus important de tout, c'est la confiance en soi des Iraniens qui résultant sans doute de la passivité US, du refus de Trump de riposter. Tout cela appelle Israël à renoncer à la poursuite de la politique de la "bataille entre les guerres" avant qu'il ne soit trop tard. Et dire que Tel-Aviv vient de déclencher une nouvelle vague en ciblant le Jihad islamique à Damas"!
https://taghribnews.com/vdcjx8extuqeiaz.3sfu.html
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