Date de publication16 Feb 2020 - 11:34
Code d'article : 451675

L'Algérie ne permet pas le développement de Daech

Taghrib (APT)
Les pays qui supportent Daech veulent le raciner en Algérie qui résisite aux ingérences étrangères.
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Quelques jours après une première attaque à la voiture piégée contre une base militaire algérienne à Bordj Badji Mokhtar, sur les frontières avec le Mali, attaque revendiquée par Daech, la Défense algérienne a annoncé des exercices militaires à munitions réelles à In Guezzam, dans le sud. Ce qui prouve que la menace terroriste est parfaitement prise au sérieux par Alger qui suit d'un œil bien vigilant les agissements de l'axe atlantiste sur ses frontières.

Depuis la visite de Haftar à Alger aux efforts algériens au Sahel, il existe constamment une friction Occident/Algérie qui ne veut pas dire son nom, les USA et leurs acolytes perdant peu à peu la patience face à cette Algérie trop futée qui leur glisse des mains.

Selon la défense, les manœuvres à In Guezzam ont été tactiques, vu que l'attentat au cours duquel des véhicules piégés ont tenté de forcer l'entrée du camp militaire au sud, ressemblait trait pour trait aux attaques déjà perpétrées au Mali, au Niger, en Syrie et en Irak et que pour y faire face, il faudrait des armes tactiques : l’exercice a été exécuté par les unités organiques du Secteur Opérationnel d’In Guezzam, appuyées par des unités relevant des Forces aériennes, des avions de transport et de ravitaillement en carburant, des avions de chasse, des hélicoptères d’appui-feu et des drones. Dans l'esprit de l'état-major, la potentielle attaque que "l'ennemi" prépare contre l'Algérie appelle pour être enrayée la forte participation de l'armée de l'air. Mais ce n'est pas tout : mercredi 5 février, l’armée algérienne avait déjà procédé à des exercices de tir réels à Tamanrasset, près de la frontière avec le Niger, engageant le système antiaérien Buk-M2E et un drone-cible Enics E95M.

Mais la chose militaire n'est qu'un seul aspect des préparatifs mis en place par l'État et l'armée algérienne: puisque les États-Unis et leurs acolytes ont déclaré aux pays de la Résistance et leurs "amis", des guerres "hybrides", il faudrait aussi se préparer à faire face à toute potentielle cyberattaque. En novembre 2018, l’armée algérienne a démarré l’activité d’un important centre de production et de maintenance d’équipements de guerre électronique disposant de plusieurs chaînes de montage d’appareils de diverses fonctions. Cette semaine, Algérie Télécom a annoncé la création de son centre opérationnel de sécurité dont « l’activité principale consiste à veiller à la sécurité informatique dans l’ensemble des infrastructures de l’entreprise. Un scénario à la vénézuélienne n'est donc pas à écarter mais l'Algérie ne sera jamais surprise.
https://taghribnews.com/vdccmsq0p2bqpe8.cla2.html
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