L’Arabie saoudite a relâché, ce samedi 20 juillet, le pétrolier iranien « Happiness 1 » qu’elle avait saisi le 30 avril 2019.
Le navire iranien «Happiness 1», appartenant à la Compagnie iranienne des pétroliers, a été obligé, le 30 avril 2019, d’accoster au port de Djeddah, en Arabie saoudite, suite à une défaillance technique mais il a été saisi et maintenu par les forces saoudiennes.
Accompagné de deux bateaux de remorquage, le « Happiness 1 », avec tout son équipage à bord, se dirige actuellement vers les eaux de la République islamique d’Iran.
Les États-Unis et la Grande-Bretagne allument la mèche de la guerre anti-Iran non loin des eaux territoriales syriennes.
L’Arabie saoudite a reçu une dizaine de millions de dollars pour ce qu’elle appelle « les coûts de réparation et de maintenance » du pétrolier bien qu’elle l’ait saisi de force.
La saisie de ce pétrolier iranien par le régime saoudien contredit les principes juridiques, dont les droits des mers, et constitue la « saisie illégale » des avoirs d’un pays.