L’idée de diversifier l’économie n’est pas nouvelle, mais plusieurs années de crise suite à la chute des cours de l’or il y a quatre ans, ont en quelque sorte révélé à nouveau cette urgence nationale. Pour cela, le pays peut miser sur son agriculture, sur son industrie. Elle peut aussi miser sur les nouvelles technologies et l’éclosion de start-up consacrée au numérique.
Circulaire, tout en fenêtres, le hub du parc Dounya, consacré aux nouvelles technologies, domine Alger. À l’intérieur, ils sont 200 étudiants, jeunes experts, à participer à un hackathon : concours organisé par une école d’informatique pour développer des projets d’innovation numérique, sur les objets connectés ou le traitement de données.
Ce concours est parrainé par le JIL-FCE, la section « jeunes » de la principale organisation patronale algérienne, qui regroupe près de 1 500 chefs d’entreprise de moins de 40 ans. Mohamed Skander, son président, lui-même entrepreneur dans la finance, est convaincu du vivier que représente la jeunesse entrepreneuriale algérienne, notamment dans les nouvelles technologies. Et de la nécessité de l’aider à surmonter ses difficultés.