Al-Joumhouria a écrit, ce vendredi 18 mai, que les récentes sanctions US contre les membres du Hezbollah n’auraient aucun impact sur le mécanisme du processus politique actuel, dont la formation du nouveau gouvernement et la désignation du président du Parlement et de ses adjoints.
« Les États-Unis avaient déjà imposé des sanctions à la Résistance pour sa résolution à faire face à l’ennemi sioniste et à libérer les territoires libanais du joug de l’ennemi israélien. Et aujourd’hui, ils nous sanctionnent pour avoir fait preuve de résistance face au terrorisme takfiriste et en raison de grands acquis de l’axe de la Résistance dans la région », a noté la source précitée.
Le département américain du Trésor a indiqué mercredi que les sanctions visaient le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, et son adjoint, le cheikh Naïm Qassem, ainsi que trois autres responsables du mouvement.
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Les sanctions ont été imposées conjointement par Washington et les membres du Centre pour le financement et le ciblage du terrorisme (TFTC), notamment l’Arabie saoudite, Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar et les Émirats arabes unis (EAU).
Les sanctions visent principalement le Conseil de la Shura, principal organe de décision du mouvement de la Résistance libanaise. Il est composé de 12 membres qui sont chargés de prendre les décisions tactiques du groupe et de superviser ses activités dans tout le pays.