La progression de l'armée syrienne contre les groupes terroristes en partie soutenus par certains pays dont les Etats-Unis a énervé les Américains. L'Iran et la Russie sont les deux grands alliés de la Syrie.
"Le retrait (de l'accord) ne visait pas les Européens", a déclaré, sur la chaîne Fox, Mike Pompeo.
"J'espère que dans les jours et les semaines à venir, nous pourrons parvenir à un accord qui fonctionne vraiment, qui protège réellement le monde face au comportement iranien. Et je travaillerai de près avec les Européens pour tenter d'y parvenir".
Après l'annonce, le 8 mai par Donald Trump, du retrait total des Etats-Unis de l'accord et du rétablissement des sanctions contre la République islamique, les signataires européens - la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni - se sont dits "déterminés à assurer la mise en oeuvre" du texte en "maintenant les bénéfices économiques" au profit de la population iranienne.
L'accord conclu en 2015 entre l'Iran et le groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) prévoit une levée des sanctions visant Téhéran, en contrepartie de son engagement de ne pas se doter de l'arme nucléaire.
Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a entamé dimanche une tournée en Chine, Russie et en Europe pour tenter de sauver l'accord.