La France a menacé la Syrie de l'attaque militaire
Taghrib (APT)
Si la France "a des preuves avérées que des armes chimiques proscrites sont utilisées en Syrie par l'armée, "nous frapperons", a réaffirmé mardi Emmanuel Macron devant l'Association de la presse présidentielle.
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"Mais aujourd'hui nous n'avons pas de manière établie par nos services la preuve que des armes chimiques proscrites par les traités ont été utilisées contre les populations civiles", a-t-il ajouté.
"Dès que la preuve sera établie, je ferai ce que j'ai dit", a-t-il prévenu, tout en martelant que "la priorité c'est la lutte contre les terroristes".
S'agissant du système syrien, "on saura caractériser les choses avant la fin du conflit. Peut-être qu'on saura davantage après la fin du conflit", mais ça "ça relèvera de la justice internationale", pas des frappes.
Le président a également plaidé pour une réunion internationale sur la Syrie, si possible "dans la région. J'ai fait plusieurs propositions", a-t-il dit sans autre précision. "Je ne suis pas obsédé par faire une réunion sur la Syrie à Paris", a-t-il ajouté.
La France soutient des groupes rebelles armés en Syrie qui veulent à tout prix renverser l'Etat syrien.