Les manifestants: non aux réformes constitutionnelles partielles

Les protestations se sont accentuées suite au discours du roi Hamad dans lequel il a déclaré des modifications constitutionnelles partielles.

Les forces politiques d'opposition ont affirmé le refus de ces modifications, et ont dénoncé l’intervention saoudite qui empêché la réalisation des demandes légitimes du peuples.

La coalition du 14 février a appelé à rejeter clairement les reformes partielles déclarées par le roi en organisant des marches de protestations sous les slogans « Á bas Hamad », « Non aux réformes constitutionnelles partielles », « Non au dialogue avec les assassins et les criminels et les voyous ».. « Aucun dialogue, aucune discussion jusqu'à la chute du régime ».. Et «le peuple veut renverser le régime.. »

Comme préparatif à la grande manifestation pour commémorer l'anniversaire du lancement de la révolution à Bahreïn, la Coalition du 14 février a organisé des manifestations dans différentes régions du Bahrein.

Dans le même contexte l'opposition politique à Bahreïn a signalé que «l’interdiction des protestations par les autorités du Bahreïn reflète la véritable image du régime dictateur du Bahreïn qui refuse le partage du pouvoir politique et consacre la politique de l’opinion unique, la répression et l'humiliation. » 

Soulignant que les manifestations et les protestations continueront «Malgré toutes les difficultés, les blessures et l'oppression », signalant que tout cela se passe sous les yeux de la communauté internationale et les organisations des droits humains et le monde. 

Il a également appelé les forces du régime à «arrêter la confiscation des libertés publiques et les provocations qui conduisent à l’aggravation de la situation politique au Bahreïn. »

D’autre part des jeunes révolutionnaires bahreïniens ont organisé dans la sainte ville de Karbala lors de la commémoration du deuil de l'Imam Hussein (p) une exposition photographique qui montre les crimes terribles du régime du Bahreïn contre le peuple qui réclame leurs droits légitimes. 

L'exposition comprend des images des crimes atroces, des martyrs de la révolution et des pratiques indignes envers les femmes de Bahreïn qui ont souffert de l'oppression des autorités. 

Les jeunes ont affirmé que l'établissement de cette exposition est un message clair au roi du Bahreïn que le peuple ne s’arrêtera pas jusqu'à la réalisation de leurs demandes légitimes, et son isolation du pouvoir.