Ankara a perdu 409 combattants depuis le début de l'opération Rameau d'Olivier
Taghrib (APT)
Depuis le début de l’opération Rameau d’Olivier lancée par la Turquie dans la région d’Afrine dans le nord de la Syrie, 71 militaires de l’armée turque ont été tués, auxquels il faut ajouter 338 membres de l’Armée syrienne libre (ASL).
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L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a rapporté ce vendredi 9 mars que depuis le début de l’opération Rameau d’Olivier, lancée par la Turquie dans la région d’Afrine dans le nord de la Syrie 71 militaires de l’armée turque avaient été tués.
« Le reste de ces victimes sont des terroristes soutenus par l’armée turque, qui ont été tués lors d’affrontements avec les Kurdes syriens dans cette région », a ajouté cet organe.
Selon ce rapport, 359 membres des Forces démocratiques syriennes (FDS) ont été tués lors d’affrontements avec l’armée turque et les terroristes de l’Armée syrienne libre (ASL).
En violation de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, l’armée turque a lancé il y a 9 jours une offensive contre le peuple de la région d’Afrin.
Auparavant, le commandant des Unités de protection du peuple (YPG) avait accueilli favorablement la résolution du Conseil de sécurité ordonnant une trêve en Syrie.
Les YPG ont affirmé dans un communiqué leur attachement à cette résolution et se sont réservé le droit de répondre à toute agression perpétrée par l’armée turque et ses alliés à Afrin.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté à l’unanimité, le samedi 24 février, une résolution sur l’instauration en Syrie d’un cessez-le-feu humanitaire d’une durée d’un mois. (Photo d’archives)
Le cessez-le-feu de 30 jours décrété par la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU est en entré en vigueur samedi dernier sur tout le territoire syrien.
Le QG de l’armée turque a annoncé le 20 janvier le début de l’opération « Rameau d’olivier » contre les troupes kurdes dans la ville syrienne d’Afrin dans le nord de la Syrie. Selon les médias turcs, plus de 6 000 militaires turcs participent à cette opération.
Ankara dit avoir l’intention d’anéantir les éléments du Parti travailliste du Kurdistan (PKK), du Parti de l’Union démocratique (PYD) et des Unités de protection du peuple (YPG) ainsi que Daech à Afrin.
Ce qui pique la curiosité dans les propos de la Turquie, c’est qu’il n’existe aucun daechiste dans cette région.
