Date de publication18 Dec 2018 - 18:06
Code d'article : 387747

La Banque centrale, un autre front de la guerre au Yémen

Taghrib (APT)
A l'intérieur du bâtiment criblé de balles de la Banque centrale, des employés trient des sacs d'argent. Luttant contre un effondrement de l’économie nationale, l'institution symbolise les effets ravageurs de la guerre au Yémen.
La Banque centrale, un autre front de la guerre au Yémen
Déclenché il y a quatre ans, le conflit entre les révolutionnaires Houthis et l'ex-président Abd Rabbo Mansour Hadi appuyé militairement par l'Arabie saoudite, a provoqué une catastrophe humanitaire et une crise économique aiguë dans ce pays, le plus pauvre de la péninsule arabique.

Certains diplomates évoquent "une famine d'emplois et de salaires" au Yémen, alors que la Banque centrale peine à remplir pleinement son rôle.

L’institution s'emploie à soutenir la monnaie nationale, le riyal, qui a perdu deux tiers de sa valeur depuis 2015. Le chômage ne cesse de croître et des millions de Yéménites n'ont plus les moyens de se procurer des aliments de base.

Dans un contexte d'inflation croissante, la Banque centrale attend une injection de trois milliards de dollars (environ 2,6 milliards d'euros) de la part des pays étrangers, a indiqué le gouverneur adjoint de la Banque, Shokeib Hobeishy, sans préciser de date.



 
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