Date de publication18 Dec 2018 - 17:43
Code d'article : 387743

Poursuite en Libye du blocage d'un grand site pétrolier

La production dans l'un des plus grands champs pétroliers en Libye est à l'arrêt depuis plus d'une semaine en raison du blocage du site imputé mardi par la Compagnie nationale de pétrole (NOC) à une milice.
Poursuite en Libye du blocage d
Plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est dirigée par deux entités rivales: le Gouvernement d'union nationale (GNA, basé à Tripoli) et reconnu par la communauté internationale, et un cabinet parallèle installé dans l'est et soutenu par le puissant maréchal controversé Khalifa Haftar.

Une myriade de milices armées, qui changent d'allégeance selon leurs intérêts, et des insurgés, dont ceux du groupe Daech, font régner un climat d'insécurité chronique dans ce pays riche en pétrole.

Le 10 décembre, la NOC a annoncé le blocage par un groupe armé du champ pétrolier d'al-Charara (sud-ouest) géré par la compagnie Akakus, une joint-venture entre la NOC, l'espagnol Repsol, le français Total, l'autrichien OMV et le norvégien Statoil.

Le champ d'al-Charara, situé dans la région d'Oubari (environ 900 km au sud de Tripoli) produit 315.000 barils par jour, sur une production globale libyenne de plus d'un million bj, selon la compagnie.

"La fermeture d'al-Charara sera maintenue jusqu'à ce que le GNA satisfasse les revendications des habitants du sud libyen marginalisé, sévèrement privé de services", a indiqué par téléphone à l'AFP Mohamad Emeguel, qui se présente comme un porte-parole des "protestataires" qui bloquent selon lui le site.

 
https://taghribnews.com/vdcgtu9wwak97u4.,pra.html
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