Avec un Conseil de sécurité "plus divisé que jamais", dirigé ce mois-ci, hasard du calendrier, par les Etats-Unis, "on n'a aucune idée" de ce qu'il fera ou dira, confie-t-on au siège de l'ONU.
L'an dernier, Donald Trump avait promis "de détruire totalement" la Corée du Nord en cas d'attaque de ce pays. Cette année, l'heure est à la détente, avec une nouvelle rencontre envisagée prochainement entre les chefs de la diplomatie américaine et nord-coréenne.
Mais le rapprochement spectaculaire entre les deux adversaires n'a pas donné lieu jusqu'à présent à des avancées vers une dénucléarisation de la péninsule. "Des pas de bébés" sont faits "dans la bonne direction", a résumé l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley.
Jeudi, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, présidera une réunion du Conseil de sécurité visant à ressouder la communauté internationale après les accusations de "tricherie" et de "mensonges" échangées entre Américains et Russes dans l'application des sanctions contre Pyongyang.
Sur l'Iran, "on ne s'attend pas à un grand moment de réconciliation entre les deux présidents", américain et iranien, note-t-on dans l'entourage du chef d'Etat français, Emmanuel Macron, qui sera présent à New York. "Tant qu'il n'y a pas de volonté d'engager le dialogue des deux côtés, on ne pourra pas le forcer", relève-t-on.
L'administration américaine, qui souhaite un traité avec l'Iran englobant nucléaire et missiles balistiques, se dit prête à rencontrer des responsables iraniens mais assure que Téhéran s'y refuse jusqu'à présent.
L'Iran exige que les Etats-Unis reviennent à l'accord sur le nucléaire avant d'éventuelles négociations.