Date de publication18 Jul 2018 - 14:46
Code d'article : 344120

Les contestataires veulent régler de vieux comptes

Taghrib (APT)
Le mouvement de contestation qui secoue le sud de l'Irak est le résultat d'années de colère contre la corruption et le chômage, jusqu'alors mise sous le boisseau du fait de l'effort de guerre contre les insurgés, estiment les experts.
Les contestataires veulent régler de vieux comptes
Six mois après l'annonce de la "victoire" sur le groupe terroriste Daech, le mécontentement populaire refait surface contre la classe dirigeante qui peine à former un nouveau gouvernement après les élections de mai.
 

"Les échecs de la classe politique en termes de gouvernances économique et politique apparaissent en pleine lumière", explique à l'AFP Fanar Haddad, spécialiste de l'Irak.

Des échecs qui ont un réel impact sur la vie quotidienne de 38 millions d'Irakiens forcés de composer avec une pénurie chronique d'électricité, des ressources en eau qui s'assèchent, des services publics absents et un chômage endémique. Sans compter les accusations de corruption.

Ce sont ces mots d'ordre qui résonnent depuis plus d'une semaine dans les manifestations parties de la ville portuaire de Bassora (sud), zone la plus riche en pétrole d'Irak, avant de gagner l'ensemble du sud. Avec à chaque fois une question: "où est le gouvernement?".

Néanmoins, le mouvement semble aujourd'hui s’essouffler, malgré des appels à défiler les jours prochains.
https://taghribnews.com/vdcir5aput1a5z2.sbct.html
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