Date de publication3 Jun 2018 - 12:15
Code d'article : 334852

L’OTAN ne soutient pas le régime israélien en Syrie

Taghrib (APT)
Depuis le début de la guerre en Syrie, les Israéliens ont trop tenté d'impliquer les Américains mais aussi les Russes dans la guerre qui est la leur contre l'axe de la Résistance. A défaut d'un suivisme US/Russie à son endroit, c'est désormais à la porte de l'OTAN que frappe Tel-Aviv.
L’OTAN ne soutient pas le régime israélien en Syrie
L'OTAN est-elle prête à soutenir l'action militaire israélienne contre l'armée syrienne, le Hezbollah et l'Iran en Syrie? La réponse du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, est bien négative. 

Israël n’étant pas membre de l’OTAN, l’Alliance ne peut pas garantir pleinement sa sécurité en cas de guerre contre l'Iran , a déclaré le secrétaire général de l’organisation, cité par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel

Plus loin dans ses propos, Stoltenberg apporte davantage d'éclaircissements comme pour bien effacer le moindre doute dans l'esprit de ses interlocuteurs israéliens : 

«Israël est notre partenaire, mais il n’est pas membre de l’OTAN. En vertu de l’Article 5 [sur la solidarité entre ses membres en cas d'agression, NDLR], les garanties de sécurité ne couvrent pas Israël.  L’OTAN n’a pas participé et ne participe pas au processus de paix proche-oriental, ni à la confrontation dans cette région. Ce n’est pas notre tâche», a-t-il expliqué.

Cette prise de position ne pourrait passer inaperçue à Tel-Aviv alors qu'Israël ne cesse de menacer de déclencher une guerre totale contre l'axe de la Résistance sous prétexte d'avoir à démanteler "les bases iraniennes ".

"Le refus de l'OTAN de s'engager militairement aux côtés d'Israël au cas d'une guerre contre l'Iran est un revers significatif pour le régime israélien qui se comporte, dès que l'occasion s'en présente, comme un membre actif de l'Alliance et qui ne rate pas un seul exercice de l'OTAN, où qu'il se déroule. Mais ce refus se prête aussi à une autre lecture : tout le monde sait que le Traité de l'Alliance atlantique nord ne peut agir ou décider sans une coordination préalable avec les États-Unis. Le non que l'OTAN vient d'infliger à Israël fait sans doute écho aux réticences de Washington. De Moscou où il se trouvait en escale le 30 mai, Avigdor Lieberman est rentré bredouille. En dépit des annonces faites du côté de la Russie sur un retrait irano-hezbollahi du sud syrien, rien de concret n'est sorti des rencontres et Israël en est à démentir les propos des Russes. Bref, la partie israélienne qui croit pouvoir annexer le Golan syrien sous prétexte d'avoir à écarter la menace iranienne et au moyen d'une confrontation directe, ne parvient pas à mobiliser le soutien qu'il souhaite. Personne ne veut d'un face-à-face direct avec l'axe de la Résistance et surtout personne ne veut le faire pour les beaux yeux d'Israël, estime Mahdi Mohammadi, l'expert iranien des questions internationales. 
https://taghribnews.com/vdcjixet8uqetoz.3sfu.html
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