"Le moment est arrivé, après des décennies d'attente et d'amertume", s'est félicité dans un communiqué la Fédération irakienne de football peu après une conférence de presse du patron du foot mondial Gianni Infantino à Bogota.
"Nous allons permettre que des matches internationaux de la Fifa soient disputés" en Irak, a-t-il déclaré M. Infantino à l'issue d'une réunion du conseil de la Fifa, limitant toutefois la tenue de ces rencontres à trois stades: à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien dans le nord, et à Bassora et Kerbala, dans le sud.
Même si l'Irak n'a pas encore obtenu de réponse sur la tenue de matches dans sa capitale Bagdad, la Fédération a salué une "occasion historique" qui "remet notre sport sur les rails".
L'Irak, déchiré par les guerres et les violences à répétition, tentait depuis des années d'obtenir de la Fifa d'être déclaré de nouveau un terrain de jeu sûr, rappelle le numéro deux de la Fédération, Ali Jabbar.
"Nous avons attendu longtemps (...) nous devons maintenant fortifier cet acquis", affirme-t-il à l'AFP.